January 2022
Baccalauréat en droit de l’UQAM – Appel à candidature étudiant.e.s autochtones (In French only)
Le Département des sciences juridiques de l’UQAM est heureux d’annoncer que, pour l’année 2022, quatre places sont à nouveau réservées au sein de son programme de baccalauréat en droit sur la base d’admission des expériences en contexte autochtone, à des étudiantes et à des étudiants membres des Premières Nations ou du peuple Inuit.
- Les candidates et candidats qui postulent doivent être âgées et âgés de 21 ans et plus et compter l’équivalent d’au moins deux années d’expérience professionnelle, d’engagement social ou communautaire (rémunéré ou non), auprès de conseils, groupes ou organisations autochtones.
- Ces quatre places sont à combler pour la rentrée de l’automne 2022.
- Il est à noter que des candidates et candidats autochtones peuvent également poser leur candidature au baccalauréat en droit de l’UQAM via les autres bases d’admission (cégep, université et expérience). Pour ces trois autres bases d’admission, voir tous les détails ici : https://etudier.uqam.ca/bases-admissibilite.
- Tous les détails concernant les quatre places réserves de la base d’admission des expériences en contexte autochtone, dont les conditions d’admission et le processus de sélection des candidates et des candidats autochtones, figurent au lien web suivant : https://juris.uqam.ca/etudiants-autochtones/
📅 La date limite pour soumettre une candidature est le 1er mars 2022. Les candidatures doivent être envoyées par courriel à l’adresse bac.droit@uqam.ca
Pour plus d’information, CLIQUEZ ICI.
December 2021
With today’s new government announcements, we are providing you with a table summarizing all the health measures that will come into effect on Monday, December 20, 5pm.
👉 To consult the table, CLICK HERE.
November 2021
RECRUTEMENT – STAGE VIRTUEL EN RENFORCEMENT DES SAVOIRS ET PRATIQUES AUTOCHTONES (In French only)
L’AMIE – l’Aide internationale à l’enfance – est présentement en période de recrutement pour le programme de stages internationaux pour les jeunes autochtones (SIJA).
L’AMIE offre un mandat virtuel en renforcement des savoirs et pratiques autochtones à l’hiver 2022 (du 10 janvier au 11 avril 2022) en partenariat avec l’organisation Wiñay, en Bolivie.
En plus d’une formation continue (incluant, entre autres, des ateliers sur la médecine naturelle, la production de produits naturels, etc.), les stagiaires pourront également suivre des cours d’espagnol.
Ce mandat rémunéré est de 28 heures / semaine et l’horaire est flexible.
Pour tous les détails concernant ce programme de stage, CLIQUEZ ICI.
INDIGENOUS PRE-CADET TRAINING PROGRAM
The Royal Canadian Mounted Police is now accepting application for The Indigenous Pre-Cadet Training Program (IPTP). The program offers Canadian Indigenous person between the ages of 19 and 29 the opportunity to experience a modified three-week Depot training experience within the RCMP’s Training Academy in Regina, Saskatchewan.
The deadline for application is December 8t, 2021.
Le Programme d’initiation au leadership des Autochtones (PILA) des Forces armées canadiennes (In French only)
Ce programme d’un an est offert par le Collège militaire royal du Canada (CMR) à Kingston, en Ontario, et débute à la mi-août de chaque année. Durant ce programme, les étudiants suivront des cours pré-universitaires ou de première année d’université selon leur cheminement scolaire, afin de pouvoir poursuivre des études universitaires. Ce programme dans leur cheminement scolaire inclut des activités sportives, des excursions, des sorties éducatives, une formation en leadership, de l’instruction militaire, des activités de soutien culturelles ainsi que du tutorat individuel et en petits groupes.
Ce programme implique votre enrôlement dans les FAC pour une période d’un an à titre d’élève-officier. À la fin de l’année, vous aurez la possibilité de faire un baccalauréat et de vous inscrire à un programme universitaire du CMR dans le cadre du Programme de formation des officiers de la Force régulière (PFOR) ou du Programme de formation (Intégration à la Réserve) (PFIR). Vous aurez aussi l’option de transférer comme militaire du rang ou encore de libérer des Forces armées canadiennes sans pénalité.
- Préalables : Vous devez être un Autochtone de citoyenneté canadienne, âgé d’au moins 16 ans, avoir terminé une 12e année (5e Sec au Québec ou l’équivalent) ou être en mesure de la terminer avant l’enrôlement. Vous devez réussir le processus de sélection comprenant entre autres : évaluation médicale, entrevue et vérification de fiabilité.
- Salaire : Il s’agit du salaire d’élève-officier (2 300 $/mois). Les vivres et logement seront déduits de votre salaire chaque mois. Les frais de scolarité et les manuels seront payés par le CMR.
- Information : https://www.canada.ca/fr/ministere-defense-nationale/services/emplois-fac/programmes-autochtones/pila.html
- Date limite d’inscription PILA : 1er mars 2022
Vous pouvez trouver une publication Facebook que vous pouvez partager sur la page: https://www.facebook.com/programmesAutochtonesdesFC/
Voici la marche à suivre pour présenter votre candidature pour le programme qui vous intéresse :
- Vous devez d’abord envoyer un courriel à l’adresse suivante : Jo-Ann.Landry@forces.gc.ca.
- Ou me contacter par mon compte Messenger à https://www.facebook.com/joannlandry.recruteurdiversite.5
- Vous recevrez par la suite un courriel contenant tous les documents à remplir afin de soumettre votre demande d’emploi pour les programmes autochtones.
- Vous pouvez décider de remplir une demande d’emploi en ligne sur le site FORCES.CA et sélectionner le Programme d’enrôlement des Forces canadiennes Aborigènes (de préférence).
- Vous devrez ensuite vous assurer de remplir et d’envoyer tous les documents nécessaires par courriel ou par fax, et ce, le plus rapidement possible afin de vous assurer d’un traitement rapide de votre dossier.
- Finalement, vous devrez vous rendre au Centre de recrutement des Forces canadiennes le plus près de chez vous pour débuter le traitement de votre dossier. Si vous résidez à plus de 160 km du centre, tous vos frais de transport, d’hébergement et de repas seront assumés par les Forces armées canadiennes.
Une période de trois à six mois est à prévoir pour l’étude de votre demande. Pour mettre toutes les chances de votre côté, veuillez suivre les présentes instructions et soumettre vos documents rapidement.
ELECTIONS | 2021 Election debate
We remind you that the election debate will take place THIS SATURDAY, 2pm.
Those who cannot be present on site can attend the debate via Zoom. It will also be possible to ask your questions via this platform.
To obtain the link and your password, please contact Isabelle Gill by email at igill@caodanak1.asban.dev.
Pillage archéologique sur un site de sépultures abénakis à l’Université Bishop’s (In French only)
Le 27 octobre dernier, une sinistre découverte a été faite sur un site archéologique estrien de grande importance pour la Nation W8banaki démontrant que ce dernier avait récemment fait l’objet de pillage à plusieurs endroits.
Lors d’une visite au site sur le campus de Bishop’s dans le cadre d’un projet de travaux de caractérisation de l’érosion des sites archéologiques et culturels situés sur Alsig8ntegw (rivière Saint-François), l’archéologue chargée du projet a constaté que le site archéologique avait fait l’objet de pillage, et ce, à plusieurs endroits.
Le site en question, dont l’Université Bishop’s est propriétaire, est un lieu culturel de grande importance pour la Nation W8banaki. Grâce aux recherches menées par le Bureau du Ndakina du Grand Conseil de la Nation Waban-Aki, en charge de représenter et appuyer les Conseils des Abénakis d’Odanak et de W8linak en matière d’affirmation, de consultations et de revendications territoriales, on constate que ce site se retrouve à même le réseau hydrographique emprunté depuis des millénaires par les W8banakiak (Abénakis) et qu’il fut témoin de la mise en terre des ancêtres et de leur mode de vie traditionnel. Ce pillage représente donc une perte d’information importante ainsi qu’un manque de respect envers les Premières Nations. D’ailleurs, le Conseil des Abénakis d’Odanak déplore ces actes. « Le peuple de la Nation W8banaki d’Odanak est grandement préoccupé par cette situation. Nous sommes choqués et découragés par ces actes offensants. À une époque où nous sommes appelés à guérir notre histoire et nos récits ancestraux, nous devons continuer à subir des violations et un manque de respect continus. Notre lien avec nos ancêtres est un élément essentiel du processus de guérison et de réconciliation de nos nations. Nous espérons que cela pourra servir à nous faire prendre conscience que nous avons encore beaucoup de travail à faire » souligne Rick O’Bomsawin, chef de la communauté d’Odanak. En ce sens, une cérémonie officielle aura lieu au courant des prochains jours afin de rendre un dernier hommage aux ancêtres jadis présents sur ce lieu culturellement important.
Comme le stipule la Loi sur le patrimoine culturel lorsqu’un tel événement survient, le service de police municipale de la Ville de Sherbrooke ainsi que le ministère de la Culture et des Communications du Québec ont été avisés de la situation afin de prévenir d’éventuels délits similaires et de faire de la sensibilisation auprès de la population. Le département de sécurité de l’Université Bishop’s se chargera également d’assurer un contrôle fréquent des lieux et l’établissement universitaire portera main forte au Bureau du Ndakina afin de réparer convenablement les dommages causés par les pilleurs.
« Ces actes de vandalisme archéologique ont été faits sans notre connaissance et sans notre consentement, » dit le Principal de l’Université Bishop’s, Michael Goldbloom.
« Auparavant l’Université Bishop’s a pris l’initiative d’assurer le bureau de Ndakina que nous n’autoriserons jamais de fouilles archéologiques sur le campus sans le consentement du peuple Abénakis. Nous travaillons en collaboration étroite avec le Bureau du Ndakina du Grand Conseil de la Nation Waban-Aki ainsi que le Gouvernement du Québec pour veiller à la préservation du site, » indique le Principal Goldbloom. « Nous espérons que cet incident déplorable nous rappelle à tous les responsabilités que nous avons envers cette terre où nous nous réunissons. »
Au Québec, les sites archéologiques sont sous la protection de la Loi sur le patrimoine culturel. Cette dernière stipule que toute intervention sur un site archéologique nécessite l’obtention d’un permis de la part du ministère de la Culture et des Communications du Québec. Il est donc formellement interdit de creuser avec l’intention de trouver des objets archéologiques (artéfacts).
La région de l’Estrie possède un riche potentiel archéologique autochtone et historique. Depuis des décennies, les sites à forts potentiels archéologique et culturel sont malheureusement visés par des activités de pillage au détecteur de métal ou à la pelle. Chacune de ces activités illicites provoque une perte d’informations tant pour la Nation W8banaki que pour les Québécois.