juillet 2025
mai 2025
Le projet OTTERA Nicolet officiellement lancé
Le promoteur immobilier IDA Développement est fier d’annoncer un nouveau projet domiciliaire d’envergure à Nicolet : OTTERA Nicolet. Ce matin, la première pelletée de terre a officiellement marqué le début du chantier en présence de plusieurs dignitaires, dont Pierre-Olivier Courchesne, Président de IDA Développement, Rick O’Bomsawin, chef du Conseil des Abénakis d’Odanak, Ian Lafrenière, ministre responsable des Relations avec les Premières Nations et les Inuit, Donald Martel, député de Nicolet-Bécancour, Louis Plamondon, député de
Bécancour, Nicolet, Saurel, Alnôbak ainsi que Geneviève Dubois, mairesse de Nicolet. Le projet OTTERA Nicolet est rendu possible grâce au promoteur immobilier IDA Développement, aux investisseurs privés et au Conseil des Abénakis d’Odanak.
Situé derrière le centre d’achats de Nicolet, le projet représente un investissement estimé à près de 50 millions de dollars et se déploiera en deux phases. Les deux premiers immeubles de 43 logements chacun seront construits dans cette première étape. Voulant faire sa part pour contrer les problèmes de la crise du logement, le groupe annonce d’ailleurs que 10 % de ses appartements seront disponibles en logements abordables. La première phase du projet devrait être livrée à l’été 2026.
Afin de répondre à des normes de qualité élevées, OTTERA Nicolet est conçu de façon à atteindre une efficacité supérieure en consommation énergétique et la réduction des GES. Le Groupe Chagall mettra à profit son expertise en design pour imaginer des espaces esthétiques, fonctionnels et durables, fidèles à l’esprit du projet. Ce complexe résidentiel misera sur l’innovation, le bien-être et la qualité de vie, s’inscrivant dans la lignée des projets précédents réalisés par IDA Développement à travers le Québec.
Des partenaires engagés

« Ce projet s’inscrit parfaitement dans notre vision de densification douce et d’accessibilité au logement. OTTERA contribuera à diversifier l’offre d’habitations à Nicolet tout en mettant l’accent sur la qualité de vie de ses résidents. » – Geneviève Dubois, mairesse de Nicolet
« OTTERA est bien plus qu’un simple projet résidentiel. C’est un véritable quartier, à proximité des services, pensé pour favoriser les liens sociaux avec ses espaces communs inspirants. Ce ne sont pas que des lieux de passage, ce sont des milieux de vie qui enrichissent le quotidien. » – Pierre-Olivier Courchesne, Président de IDA Développement
« OTTERA reflète notre volonté d’investir dans des projets structurants pour la région, tout en tissant des liens solides avec les communautés autochtones et en répondant aux besoins locaux en habitation. » – Donald Martel, député de Nicolet-Bécancour
À propos d’IDA Développement
IDA Développement est un acteur clé dans la conception et la réalisation de projets immobiliers novateurs. Spécialisée dans le développement, la construction et la gestion d’actifs, l’entreprise intègre une approche stratégique qui allie vision, expertise et engagement envers la qualité. Forte d’une équipe pluridisciplinaire composée de développeurs, designers, gestionnaires, entrepreneurs généraux et actionnaires, IDA Développement prend en charge l’ensemble du cycle de vie des projets. De la conception des espaces à leur mise en valeur, en passant par l’aménagement des terrains et la coordination des travaux, chaque projet est pensé pour optimiser la fonctionnalité, l’esthétique et l’expérience des usagers. En s’appuyant sur une gestion rigoureuse et une approche centrée sur la viabilité et la rentabilité, IDA Développement s’assure d’offrir des espaces de vie et de travail durables et adaptés aux besoins des communautés.
avril 2025
Tourisme Odanak dévoile sa nouvelle image de marque
C’est dans le cadre d’une journée de sensibilisation aux réalités autochtones en milieu touristique que la communauté abénakise d’Odanak a officiellement dévoilé l’image de marque de Tourisme Odanak, une initiative porteuse qui s’inscrit dans une démarche de valorisation culturelle et de développement touristique responsable sur le territoire ancestral abénakis, le Ndakina.
Organisé au Camping Abenaki Aventure, l’événement a réuni des membres de la communauté, des partenaires touristiques et des acteurs institutionnels venus s’immerger dans la richesse de la culture abénakise. Au programme : ateliers de sensibilisation, interventions culturelles, démonstrations de savoir-faire traditionnels, performances musicales, dégustations de mets traditionnels et discussions sur les enjeux liés à l’intégration des contenus autochtones dans l’offre touristique régionale.
Une image de marque enracinée dans l’identité abénakise
Conçue par l’agence numérique abénakise Asban, établie à Odanak, la nouvelle image de marque de Tourisme Odanak reflète avec sensibilité et authenticité l’essence du territoire et de son peuple. Le logo regroupe plusieurs éléments porteurs de sens :
- Le soleil, en écho à sa signification particulière pour les Abénakis et à certaines interprétations historiques du terme « W8banaki » ;
- La rivière Alsig8ntegw (Rivière Saint-François), jadis voie de passage centrale pour les Abénakis, et dont les membres de la communauté sont encore les gardiens aujourd’hui ;
- Des arbres stylisés, symboles de la diversité des ressources naturelles du Ndakina ;
- Une pente tressée, évoquant celle qui mène à la rivière près du Musée des Abénakis, en hommage à la vannerie traditionnelle et à l’héritage entrepreneurial de la communauté.
- Des couleurs terreuses, incarnant le lien profond qui unit les Abénakis à leur territoire.
Une vision tournée vers l’avenir
La création de cette image de marque s’inscrit dans un vaste chantier amorcé en 2022 avec la réalisation du Plan de développement touristique 2023-2024-2025 de la communauté d’Odanak. Depuis l’arrivée en poste d’une conseillère en développement touristique en mai 2024, plusieurs initiatives structurantes ont vu le jour, dont la mise en place de Tourisme Odanak et le développement de partenariats stratégiques pour renforcer l’attractivité de la communauté.
Les ambitions à long terme de Tourisme Odanak incluent l’accompagnement d’entrepreneurs autochtones dans le secteur touristique, la création d’un hôtel, ainsi que le déploiement d’un projet d’envergure : la Société du réseau ÉCONOMUSÉE® (SRÉ), un espace patrimonial dédié à la vannerie, au battage du frêne et à la gastronomie abénakise.
« Reconnaître les contributions des Premières Nations dans le domaine du tourisme est important, mais il est encore plus crucial de réfléchir à la manière dont nous sommes représentés — car cela touche directement à notre dignité, à notre processus de guérison et à la réappropriation de notre lien ancestral », affirme Rick O’Bomsawin, chef de la communauté d’Odanak.
Un projet soutenu par des partenaires clés
La création de Tourisme Odanak et la tenue de cette journée de sensibilisation ont été rendues possibles grâce au soutien financier de Services aux Autochtones Canada (SAC) ainsi que du Fonds d’initiatives autochtones du Secrétariat aux relations avec les Premières Nations et les Inuit (SRPNI).
À propos de Tourisme Odanak
Tourisme Odanak est une initiative de la communauté abénakise d’Odanak visant à valoriser le patrimoine culturel autochtone, à renforcer les liens entre les peuples et à promouvoir un tourisme durable, ancré dans le respect, le partage et l’authenticité.
Les Abénakis veulent en finir avec la « fraude identitaire »
Article de Gabrielle Cantin paru dans Le Nouvelliste, le 5 avril 2025
Alors que des groupes de Nouvelle-Angleterre revendiquent leur identité abénakise, les Abénakis d’Odanak et de W8linak mènent un long combat contre ce que l’élu Jacques T. Watso qualifie d’ «usurpation», d’«arnaque» et de «fraude». «C’est mon héritage culturel qui est en jeu.»
En 2011 et 2012, quatre groupes s’identifiant comme «abénakis» ont été officiellement reconnus dans l’État du Vermont, à quelques centaines de kilomètres des communautés abénakises d’Odanak et de W8linak.
Depuis, les représentants légitimes des communautés abénakises du Québec mènent une bataille pour rétablir les faits relatifs à l’identité de leurs prétendus cousins américains.
Mais voilà que les revendications des groupes américains se sont transportées dans l’État voisin, le New Hampshire, où un projet de loi visait une modification de la composition de la Commission du New Hampshire sur les affaires autochtones. L’objectif étant d’y inclure des représentants des groupes autoproclamés «abénakis».
Une étape de plus vers l’obtention d’un statut légitime dans l’état, craignait Jacques T. Watso, conseiller élu au Conseil des Abénakis d’Odanak.
Dans une décision rendue le 26 mars dernier, l’État du New Hampshire a finalement refusé de légiférer en la matière. Ne mettant tout de même pas fin au combat contre le phénomène de l’auto-identification, soulève M. Watso.
Les groupes s’identifiant comme «abénakis» continuent malgré tout leurs activités sur le territoire ancestral, le Ndakina, en plus de multiplier les efforts pour faire valoir «leur narratif».
«Ce sont de faux autochtones qui se créent des commissions pour se donner une légitimité», critique le conseiller élu.
Aucun lien
«C’est bien documenté. Ce sont des familles canadiennes-françaises d’origines qui ont migré aux États-Unis», avance Jacques T. Watso.
Darryl Leroux, professeur à l’Université d’Ottawa, fait partie des voix qui s’élèvent pour critiquer la démarche des groupes auto-identifiés «abénakis» au Vermont. Dans un article scientifique paru en 2023, le chercheur reconstruit la généalogie d’un des groupes s’identifiant comme «abénaki».
Il conclut que 97,8 % des membres n’ont aucun lien avec la Nation abénakise ni avec aucune autre Première Nation. Ils seraient effectivement d’origines canadiennes-françaises.
Comment expliquer, donc, que les groupes vermontois ont pu obtenir leur reconnaissance officielle? Darryl Leroux pointe du doigt, entre autres, le processus de reconnaissance de l’État du Vermont, qu’il qualifie de «vague et ouvert à l’interprétation». «Il ne requiert aucune justification généalogique», écrit le chercheur, qui souligne également que des motivations politiques pourraient avoir leur rôle à jouer.
«Dans certains districts électoraux très compétitifs, reconnaître les revendications de centaines — voire de milliers ― d’électeurs peut être suffisant pour influencer une élection.»
Les erreurs passées des représentants américains ne font pas d’eux de «mauvaises personnes», précise quant à lui Jacques T. Watso, qui garde espoir que la reconnaissance octroyée aux groupes visés soit révoquée. «Il faut renoncer à cette reconnaissance-là, quitte à refaire le processus adéquatement, sans trafiquer d’informations.»
« Ils réécrivent notre histoire »
Pour Jacques T. Watso, impliqué dans le dossier depuis plusieurs années, il est nécessaire de mettre fin à cette «arnaque», comme les répercussions sur les communautés abénakises légitimes s’accumulent.
«Ça a un impact sur le développement de notre culture. Ils réécrivent notre histoire, ils trafiquent notre langue et exploitent de façon monétaire notre art et notre artisanat», explique-t-il.
L’appropriation s’étendrait par ailleurs aux fonds publics dédiés aux peuples autochtones des États-Unis. Jacques T. Watso constate que les groupes autoproclamés abénakis draineraient les fonds réservés aux communautés autochtones légitimes.
«C’est une grosse machine monétaire que de “jouer aux indiens”, dit-il. C’est malhonnête pour les payeurs de taxes américains. Leur argent va pour de fausses organisations.»
Bien qu’il se dise prêt à mener le combat pour le maintien de son «héritage culturel», Jacques T. Watso regrette de devoir se soucier de ce qu’il qualifie de «fraude pure et simple». «C’est du temps que je ne passe pas sur ma propre communauté.»
«Mais, de plus en plus, les gens écoutent», se réjouit-il, en savourant encore la récente victoire au New Hampshire.
mars 2025
février 2025
Fellowship Action Canada 2025 | Les candidatures sont ouvertes !
Action Canada réunit 17 leaders émergents provenant de partout au pays, de différents secteurs et horizons. Pendant les 10 mois du Fellowship, ils approfondissent leur compréhension du pays, acquièrent des outils en élaboration de politiques publiques et développent des compétences en leadership pour devenir des leaders qui ont de l’impact. Cette occasion professionnelle se déroule en parallèle au travail à temps plein. Des séances d’information auront lieu en février.
Découvrez-en plus sur le programme et postulez ici.
Date limite de candidature : 11 mars 2025
janvier 2025
Projet de loi 87 | La Nation W8banaki demande des modifications afin de protéger ses droits et son territoire ancestral
Tel qu’exposé lors de la présentation de son mémoire en commission parlementaire dans le cadre des consultations sur le projet de loi n° 87 – Loi concernant principalement le développement et la mise en valeur de Terrains industriels et la gouvernance de la Société du parc industriel et portuaire de Bécancour, la Nation W8banaki demande au gouvernement du Québec d’apporter des modifications à ce projet de loi qui facilitera le développement sur le territoire de la Société du parc industriel et portuaire de Bécancour (SPIPB) en lui donnant plus de pouvoirs. En bref, l’ajout de nouveaux pouvoirs implique l’ajout de responsabilités assurant le respect des droits ancestraux et issus de traités de la Nation, ainsi que du Ndakina, son territoire ancestral.
La SPIPB, qui est située sur le Ndakina, le territoire ancestral w8banaki, est un lieu de rassemblement culturel et spirituel depuis plus de 4 000 ans d’une grande importance étant donné sa proximité qui favorise l’enseignement des connaissances nécessaires aux pratiques ancestrales. Les activités telles que la chasse, la pêche et la cueillette, toujours pratiquées aujourd’hui, jouent un rôle essentiel dans le renforcement de l’identité w8banaki. Cependant, le développement industriel amorcé depuis la création de la SPIPB en 1968 a considérablement réduit l’accès à ces espaces essentiels.
Ainsi, le projet de loi, qui prévoit notamment l’ajout de territoires propices aux pratiques ancestrales, situés dans le parc Laprade, au territoire de la SPIPB ainsi que de nouveaux pouvoirs permettant l’acquisition de terrains et la construction d’infrastructures, soulève de vives inquiétudes pour la Nation W8banaki. Ces mesures pourraient accentuer les pressions sur le Ndakina, menaçant les écosystèmes dont dépendent les pratiques ancestrales de la Nation, alors que les discussions pour redresser les torts des impacts des développements des dernières années stagnent depuis trop longtemps.
Dans son mémoire, la Nation W8banaki présente plusieurs recommandations afin que le projet de loi respecte les droits des W8banakiak et favorise un développement industriel responsable. Ces recommandations incluent l’octroi des pouvoirs nécessaires à la SPIPB pour pouvoir répondre aux préoccupations w8banakiak, la reconnaissance explicite du territoire ancestral w8banaki, la mise en place d’un processus structuré de consultation et d’accommodement ainsi que la création de mécanismes permettant d’évaluer les impacts industriels cumulatifs.
« Le développement ne peut se faire au détriment de nos droits, de nos pratiques et de notre territoire. Nous tendons la main pour une collaboration basée sur le respect mutuel et la reconnaissance de nos droits constitutionnels. Le Ndakina n’est pas seulement notre héritage, c’est notre identité », a déclaré Michel R. Bernard, Chef du Conseil des Abénakis de Wôlinak.
Rick O’Bomsawin, Chef du Conseil des Abénakis d’Odanak, abonde dans le même sens et est clair : « Il s’agit de notre territoire, et nous avons le droit fondamental de participer à chaque décision qui l’affecte. Nous n’accepterons rien de moins. »
La Nation propose également l’établissement d’aires protégées sur le territoire de la SPIPB afin de préserver les pratiques ancestrales, ainsi que l’intégration de mesures favorisant la signature d’ententes sur les répercussions et les avantages entre les entreprises opérant sur ce site et la Nation W8banaki.
Malgré les garanties prévues à l’Entente sur la consultation et l’accommodement signée entre le Québec et les W8banakiak ainsi qu’aux traités d’Oswegatchie et de Kahnawake quant à la préservation du mode de vie ancestral, la Nation W8banaki dénonce un manque de consultation adéquate concernant les projets de développement sur son territoire qui met en péril le dernier territoire où la transmission familiale est relativement facile. Dans ce contexte, cette dernière réaffirme son ouverture au dialogue, tout en insistant sur l’importance de mécanismes concrets pour protéger le Ndakina, la transmission des connaissances et, ultimement, l’identité w8banaki.






